Les livrets d’épargne imposables

Pour placer et faire fructifier votre argent en toute sécurité, encore faut-il choisir le meilleur type de placement qui offre plus d’avantages. Avant de vous lancer, comprenez bien le mode d’imposition des différents livrets d’épargne. Si certains d’entre eux ne sont pas imposables, d’autres le sont. Bref aperçu sur ces derniers cas.

Quels sont les livrets imposables ?

Il faut dès le début signaler que les intérêts des livrets réglementés comme le livret A, le Livret Bleu, le LDDS, le LEP, le livret jeune, le LEE, le CEL et le PEL ne sont pas sujets à l’impôt. Ce n’est pas le cas pour les livrets d’épargne non réglementés dont le taux de rémunération brut est bel et bien imposable. Depuis 2018, ils sont soumis à la Flat Tax qui est un prélèvement forfaitaire unique. Mais vous pourrez également choisir le barème progressif (IR), si vous n’êtes pas imposable à l’impôt sur le revenu ou si vous souhaitez que les intérêts perçus par les livrets non réglementés soient soumis au barème de l’impôt sur le revenu.

Quels sont les types d’imposition ?

Les livrets d’épargne non réglementés sont soumis, soit à l’impôt sur le revenu, soit au prélèvement forfaitaire libératoire.

  • L’impôt sur le revenu : dans ce cas, l’ajout aux revenus du montant des intérêts générés par le placement est applicable. L’imposition se fait donc sur la somme totale de revenus.

  • Le prélèvement forfaitaire libératoire : un montant forfaitaire annuel de 24 % des intérêts produits sera automatiquement prélevé. Vous n’aurez donc pas à mentionner le montant des intérêts perçus dans votre déclaration d’impôt sur le revenu.

Quel que soit votre choix, votre livret sera toujours sujet aux prélèvements sociaux.